- Mon petit ami, te voilà à Pont-Aven, une vraie colonie d’artistes. Nous logeons là-bas, dans la bâtisse qui vient d’être repeinte en blanc. Un fameux repaire de peintres !" (p.23 du roman)
Paul Gauguin découvre cette auberge bretonne et s'y installe en juillet 1886. Q2 / Pourquoi ?
- (A) La Bretagne est étrange et fascinante, le climat est doux ;
- (B) Les habitants sont accueillants et acceptent de poser pour les peintres ;
- (C) La vie n'y est pas chère.
Bravo ! Les trois réponses sont justes. Mais pour Gauguin qui manque d'argent, c'est sans doute la dernière qualité qui l'emporte.
Peintres devant la Pension Gloanec, Collection Musée de Pont-Aven Le panneau peint au-dessus de l'entrée de l'auberge représente un peintre devant son chevalet, au bord de l'eau. |
Des artistes américains découvrent Pont-Aven dans les années 1865. Ils sont bientôt rejoints par des artistes anglais et scandinaves. De Paris, des élèves de l'atelier de Gérôme, de l'atelier Cormon, des paysagistes, viennent découvrir ce village pittoresque et sa région mystérieuse. Ils peignent le folklore et les coutumes locales.
Détail d'un dessin de Caldecott (1846-1886) |
C'est en 1860 que Marie-Jeanne Gloanec ouvre sa pension, la Pension Gloanec. Elle ne possède que deux pièces au rez-de-chaussée. La cuisine-salle de séjour avec sa grande cheminée donne sur la place, et la salle à manger derrière.
Les repas sont copieux. "Une nourriture à engraisser sur place", comme l’écrit Gauguin.
Les repas sont copieux. "Une nourriture à engraisser sur place", comme l’écrit Gauguin.
En 1939, une plaque est posée sur la façade de l’ancienne auberge Marie-Jeanne Gloanec, en présence de Emile Bernard et Maurice Denis :
Charles Laval |
Paul Sérusier |
Emile Bernard |
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